« S'identifier avec Mon essence »

« S'identifie avec Mon essence »

 

Un jour Le Christ affirmait que Sa Représentante, à sa mort viendrai Le rejoindre et se fondrait en Lui.

 

C'est hautement significatif et révélateur de notre destinée. C'est une généralité toutefois.

 

L'homme qui par la Foi en Christ, qui projette son amour sur Lui pour être pragmatique, peut s'élever jusqu'à la nature englobante du Christ. Je veux dire par là qu'il ne se contente plus de « ressentir » Son énergie, ce dont plein de gens sur Terre sont capables, mais il perçoit tous les Êtres comme une partie de l'Être Unique : le Père grâce à son unité avec le Christ. Et il se perçoit comme l'Être Unique refleté dans tous les êtres. Il ressent la qualité d' « être », ou la vie présente dans chaque être, découlant du Père.

 

Vivant cela les paroles du Christ données il y a longtemps dans la Bagavad Gita sont très claires et d'une rare beauté :

 

 

Paroles tirées de la Baghavad Gita « s'identifier avec Mon essence » :

« Alors Arjouna vit le dieu entouré d'une éclatante lumière; il vit le ciel et
les mondes, les dieux, les saints et les principes des choses, dans le corps glorieux de Vishnu, et, se prosternant, il dit : Je crois.

« Fixe sur moi ton esprit et ton coeur, et saisis-moi dans ma forme
immatérielle; car c'est là le souverain bien. Matière, sensation, désir
tiennent au corps; mais l'âme éternelle est intelligible et insaisissable;
vaincue par la sensation, elle s'incorpore; dégagée, elle se divinise.
L'homme de passion croit que le monde est par lui-même et que tout finit
à la mort; j'ai joui, je jouis, je jouirai, voilà sa doctrine. Il y a, en effet, trois sortes d'hommes : les intelligents, qui adorent l'essence suprême de Dieu, sans espoir de récompense, et s'abstiennent des oeuvres sensuelles; les hommes de désir, qui adorent les déités inférieures et leur demandent les biens de ce monde, offrant le sacrifice dans l'espoir d'une jouissance prochaine et faisant leur devoir pour les avantages qu'il procure; les hommes de ténèbres, ignorants ou insensés, sacrifiant aux démons et aux fantômes malgré la loi du Véda, et n'accomplissant que des oeuvres de ténèbres. Offre donc le sacrifice désintéressé, qui purifie l'âme; fais le bien sans espoir; celui qui demeure fidèle à sa loi plaît à Dieu, se délivre de tous les maux, et, en mourant, s'identifie avec mon essence. »
https://www.cosmovisions.com/textBhagavad.htm


 


 

Une dualité s'insère ici. Le Christ est-il Le Père, l'Être Unique ? Je ne le crois pas, mais grâce à Lui, à travers Lui, dûment fusionné en Lui, le Père Se dévoile...

 

Ce dernier, n'a pas de nom, pure êtreté, existence immortelle. Principe métaphysique. Couronnement de la Triade Spirituelle. Il s'agit bien d'une entité cependant, mais incarnant le principe d'êtreté ou individualité strictement impersonnelle. Bref, le Père sans nom...