Jeudi 5 Octobre 2017

Pleine Lune de la Balance

 

Le temps passé dans le Groupe de Christ est-il synonyme de sagesse et d'expérience ou bien de lassitude et d'épuisement ?

Où est l'énergie de l'Âme qui vivifie la personnalité et lui donne sa joie des premiers jours ?

Pourquoi les disciples chutent-ils ?

 

Quelques soient les soucis de la personnalité rencontrés temporairement, quelques années ou bien qui colorent toute une incarnation particulière, quelques soient les croyances du moment et le point de compréhension atteint quant au groupe, au Plan, à ce qui se passe dans le monde et à sa place vis-à-vis de l'opinion publique, au final, les déféctions ne sont dues que à un manque d'énergie de l'Âme qui est «Joie de participer avec tous» (bien au-delà du Groupe de Christ), véritable pôle positif, qui ne peut plus s'écouler dans la personnalité, pôle négatif.

Ce manque de lien à l'Âme est précurseur de chute. Je l'ai déja constaté à plusieurs reprises.

 

Un des signes qui revient dans les mails que j'ai reçu de mes chers amis condisciples sur le point de quitter le groupe ou venant de le faire c'est que, sans ce lien d'Amour vivifiant, Christ, les Maîtres et toutes la Hiérarchie sont soudainement relégués au rang de simples voix par ledit disciple.

Le Seigneur Christ qui des années auparavant – une seconde dans une petite vie sur terre – S'est offert Lui-même en Adombrant le nouveau disciple, le batisant plus sûrement que par n'importe quel rituel, est renié.

 

Par conséquent, le disciple se voit lui-même comme obéissant et ayant obéi à une simple personne.

 

Mais qui a parler d'obéir à une personne ?

 

Le disciple, moi par exemple, obéit à son Âme qui elle, et seulement elle est capable de «reconnaissance de guide» si je puis dire ainsi. C'est à dire capable de reconnaître son Maître, ses associés, son propre devoir qui lui incombe en relation avec ses frais et nouveaux rapports de groupe.

 

Mais seulement voilà, tout le point névralgique est là : comment accéder à son Âme ?

Il n'y a pas 36 solutions, seule la méditation dynamique donné par SL-Christ le permet.

On ne peut se lier à son Âme que par l'acte de «Tout donner pour Christ», bondir dans le coeur du Christ. Le ralliement dans le Soleil du Billat comme dit SL-Christ. Bien que le mot clef reste pour moi «Ralliement» (le reste n'est pas le plus important...) Ralliement, participation active en pensée.

Alors là, le soleil de l'Âme déverse sa joie dans notre mental et tout notre être (cerveau, coeur...), purifie les émotions, met l'Amour et la compréhension dans nos pensées, mais plus que tout, l'acceptation PAR Amour du Plan dans tous ses détails.

 

Sans cet élan, il n'y a rien d'autre que chute programmé, la veille ou le jour de la Nouvelle ou Pleine Lune le plus souvent, et ce quelque soit les soi-disantes années passés à servir Christ.

Sans cette pure adhésion au Christ, les consignes, ordres, conseils et autres informations sont enregistrées par un mental non illuminé par le Soleil de l'Âme. Tout est interprété à l'aune de ce qui est uniquement tangible par les cinq sens.

C'est le Plan compris du point de vu strictement terrestre et rabaissé et confiné à celui-ci.

 

Prenons un exemple : un acte annoncé tel jour qui ne se réalise pas comme attendu le jour prévu peut ainsi suffire à bloquer le mental non illuminé par l'Âme.

Si en plus, ce manque de lien à l'Âme (ce manque de discipline à l'art de l'alignement) survient dans une période où le disciple mène une vie éprouvante, je ne donne pas cher de son «Serment de Chevalier», car épreuves il y aura toujours. Chaque disciple là où il vit mène une vie qui lui est propre, souvent difficile à ce que j'ai cru constater. Mais c'est justement l'énergie de l'Âme qui permet de faire face avec amour à toutes ces difficultées !

Ce n'est pas à l'opinion publique de guider nos pas, de dégrader la relation du lien à l'Âme, mais bien le contraire : notre lien étroit avec notre Âme qui nous permet de nous élever, indemne et joyeux au-dessus de l'opinion publique (une des peurs principales chez le disciple est le jugement de valeur porté sur soi à cause de son engagement), et d'aider efficacement autour de nous.

 

Toute la problématique des Gémeaux et du Sagitaire est ici.

 

Le Sagittaire, c'est l'Âme qui Guide. Le guérisseur, pourvoyeur de l'intuition qui permet d'avancer dans la bonne direction bien au-delà de l'intellect et du mental concret qui apporte incertitudes, changements et illusions, incompréhensions et conclu en des voix multiples et trompeuses qui est l'appanage des Gémeaux. Ce signe, vu ici en tant que le pourvoyeur d'épreuve et obligeant à chercher une source supérieur de guidage face aux illusions en séries de ce monde.

 

Et l'acte de tout quitter pour bondir dans le coeur du Christ, dans la joie de l'Âme au-dessus de toute préocupation personnelles, ce qui est bien la pratique de l'alignement, l'art de se vaince soi-même, est bien Signifié par le Scorpion : détachement et envolée dans le coeur de Christ.

Le Scorpion précède le Sagittaire, car c'est par la capacité à tout quitter pour Christ que l'on peut ensuite être sensible par intuition à la direction que notre Âme nous imprime.

 

Si l'Amour n'est pas ressenti, l'intuition n'est pas.

 

L'opinion publique, quant à elle, c'est la Lune. Si elle est en chute dans le Scoprion, il y a bien une raison...

 

En général, le disciple chute par sensibilité émotionnelle qui peut se manifester 1/ par peur de l'opinion publique qui l'incite à revoir son Serment devant Christ et/ou 2/ par sentiment d'une trahison (mauvaise interprétation en fait) à la faveur d'un recadrage en règle qui réactualise et suspend les promesses faites par la Hiérarchie.

 

Dans le deuxième cas, et je parle d'expérience, la forteresse des émotions et du mental qui bloque (refus de voir la réalité en face) ne peut être dissoute que dans l'Humilité et l'Acceptation la plus absolue, à genoux devant le Roi Christ.

Quand le sentiment négatif nous assaille, nous prend de court et que l'on sait qu'il n'est pas juste, alors il ne reste plus qu'à le confesser. L'énergie de l'Amour et du pardon descend alors sur nous d'au-delà de notre tête jusque dans notre coeur et débloque, purifie, dissous la situation bloquée que l'on a laissé croître. L'énergie d'Amour et de Rédemption coule et draine avec elle toutes les scories, les énergies négatives par les genoux en contact avec la Terre qui les absorbe. Seule moyen d'éteindre la colère naissante. L'énergie de rédemption de Saturne et la seule à pouvoir purifier celle de Mars.

Saturne gouverne les genoux, et là encore, il y a bien une raison...

A cet instant d'humilité totale, dans cette divine posture alors on peut dire en le comprenant lucidement :

"Ô Christ ! Ô Maître de ma Vie, Seigneur de mon Coeur ! Je ne suis rien, Tu es tout. Tu es Vérité. J'Accepte tout, je prends tout et ne refuse rien. Que Ta volonté soit faite, Maître de ma vie, non la mienne. Gratitude infinie."

 

 

Les mots de Lucifer par LM sont très instructifs sur 1/ l'opinion publique 2/ la nécessité de ne pas s'en couper pour des raisons de comparaisons/apprentissage 3/ la nécessité de la méditation pour rendre le lien à l'Âme de plus en plus facile (ou de moins en moins intermittant) :

 

«... Le disciple vit dans le Monde Manifesté, il n’est pas dissocié de ce Monde. Il ne fait pas la part des choses, il s’identifie trop au Monde des Formes, il voit l’Objet comme n’étant pas lui-même le créateur de l’Objet. Cette vision des choses le porte à voir une multitude d’objets et donc d’Hommes, mais cela n’est que le fruit de son illusion, il est le créateur de l’objet et aussi de tous ceux qu’il voit au travers de son objet. Ici le mot objet est un diminutif de l’objectif, ou focal : les yeux. Il n’est pas le But ou objectif. Pour ce qu’il est copie conforme de ce que sont les autres, donc si lui a une personnalité, les autres aussi. Mais ce qu’il ne peut faire, c’est harmoniser les personnalités, il les voit comme détachées et indépendantes de lui. Il accepte ce fait sans aucune remise en question de sa vision des choses. Dans le Groupe, la méthode n’est plus la même, la personnalité individuelle est vue dans l’ensemble. La phase initiale est le rejet de la vision qui fait perdre l’identification. L’idéologie sectaire est une racine de ce débat de la personnalité à l’identification d’une seule et même personnalité.

C’est ce qui fait aussi que soit, on obéit aveuglément à une doctrine, soit par un processus de discernement, on s’élève à la pensée de Groupe. Il en serait autrement si le Disciple était coupé du Monde et ne recevait plus d’images contradictoires venant de la Masse. Cela est loin de ce qui est recherché, et c’est purement sectaire. Ici le principe est le discernement, le Disciple sait son appartenance à un Groupe, il est en accord avec l’Objectif, il lui faut acquérir le discernement pour différencier – par l’objectif focal - les deux états, l’un Esotérique qui est hors de l’opinion publique, et l’autre qui est Exotérique donc noyé dans la Masse et conforme ou soumis à l’opinion générale. Cette période de discernement est longue à acquérir, et le fait d’être des deux bords ne facilite pas la tâche du Disciple, trop dans le Monde Public, et les recommandations du Maître ne sont pas comprises. Les intentions sont analysées par l’intellect et la Personnalité est là, mais incapable de discernement. Le recul, passe par la méditation, elle est le lien qui réunit l’extérieur à l’intérieur, la ferme conviction que ce qui est dit ou fait par le Maître dans un instant « T » est la bonne action, même si cela n’est pas ce que l’on pense. Rappelons que le Disciple n’est pas assez élevé pour être en contact constant à l’Âme, il ne peut pas recevoir la Raison d’un geste, il est seul et doit chercher à comprendre. L’Illusion est là, en cherchant il s’éloigne, car ce n’est pas le discernement qui entre en action mais le jugement par l’intellect. Et restant proche de la Masse, les jugements sont très largement influencés par la Masse, non par l’Âme, l’Amour n’est plus l’Objectif de base, c’est la Masse qui donne l’avis.

Cette période de transition peut être plus ou moins longue, et peut ne pas aboutir à l’intégration dans un Groupe. Il n’est qu’une Âme qui répond à un appel, il est aussi une Âme qui doit comprendre, mais c’est la part intellectuelle qui est utilisée par l’ego et permet l’Union. Si dans une incarnation l’Appel est entendu, cela ne permet pas de dire que tout est acquis, il faut un geste de l’ego pour qu’il revêtisse l’habit de l’Âme, ou plutôt que l’Âme perde l’habit de l’ego. C’est une période cruciale, elle est un changement d’axe dans la vie du Disciple, mineur dans un premier temps, c’est acte de Volonté, mais non désintéressé, il ne le sera que plus tard. Les Epreuves, qui sont là pour éprouver la Foi, sont aussi dans un même temps une formation, dans le Subtil et par le fait de porter l’acte et la Paroles dans le Manifesté. Quel est selon toi la meilleure façon de renforcer et d’éprouver la Foi du Disciple dans le Monde Manifesté ?

 

LM : Je pense que c’est l’induire sur une voie sans issue et de voir l’aptitude à s’Organiser, ou Analyser la situation et le cas échéant à Réorganiser sa Pensée et son Action Concrète dans le Manifesté. D’une part, il reçoit une formation du caractère, et du mode de Manifestation de l’Intention Hiérarchique, ou Adaptabilité dans ces deux Aspects, Subtil et Manifesté ou Esotérique et Exotérique. D’autre part, il met en évidence sa capacité de réponse à une information mal perçue ou interprétée par son intellect. S’il y voit trahison, il y a colère et incompréhension du But évident après discernement, et la raison fondamentale dans son esprit de la manière d’agir et pourquoi agir, ou intentions personnelles.

Je pense qu’ici Tu fais allusion à l’annonce des trois jours de nuit sur Terre.

Donc, pour Moi, cette expérience n’est pas un effet publicitaire, et pas plus d’annonce, mais l’attitude de chacun démontre ce que nous attendions d’un pareil événement. Il révèle de ce fait, notre capacité à Servir le Plan, et notre pensée ou intention, nous sommes tous fait s sur le modèle du désir, et là ces trois jours nous ont mis au pied du mur en réalisant ce que nous souhaitions de manière inavouée. Les réactions normales face à ce type d’attente et de non réalisation, nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes. Mais le plus intéressant à mon avis est de démont rer notre capacité à remonter malgré le choc d’avoir, en quelque sorte, été roulés dans la farine. Là, les éléments faibles ne se redressent pas alors que ceux qui sont prêts, eux, tournent la page en ayant compris le sens de l’annonce. Je continue de penser que c’est la meilleure méthode, même dans notre Monde Manifesté, c’est une méthode employée, notamment chez les pilotes de chasse, qui doivent répondre à un ordre sans état d’Âme qui risquerait de faire manquer la cible. Je prends cette exemple, mais dans le monde du travail il en est de même , les forts sont promus à des responsabilités, alors que les faibles restent des manutentionnaires. Aussi dure que puisse être pareille idéologie, elle reste une réalité, et je ne pourrais imaginer un Homme d’Etat se mettre à pleurer parce qu’il ne parvient pas à faire une addition.

 

C’est là un point important de la formation des Disciples, apprendre sans émettre de doute, il ne devrait jamais oublier que la traversée des champs de l’esprit est encore plus difficile que ce qu’il vit dans la Monde Manifesté. Ce n’est pas l’épreuve du diplôme ici, non il n’y a pas de retour en arrière possible, un faux pas et le système cérébrale est détruit, le reste de sa vie, c’est la folie qui guette le faible, dans ses épreuves mentales. L’Ancien Commentaire est donné sous forme de mots, mais si Nous devions fournir la dimension physique, la douleur des brûlures serait insupportable à celui qui vivrait l’expérience dans un corps physique. Ça c’est trop souvent oublié chez le Disciple, les épreuves qui lui sont données à vivre dans la chair ne sont qu’un reflet très éloigné de la réalité.Ce que l’on pourrait définir comme l’épreuve de la tentation de Jésus dans le désert ou les neuf Mondes de Gautama, en évoquant la traversée des enfers est un fait réel, pour saisir l’importance du choix du renoncement. Scientifiquement parlant, cette épreuve est une descente consciente dans les Mondes infernaux de la Matière. Mais comme je le dis, l’être physique est conscient, alors même qu’il n’est pas en ces lieux, le mental fait paraitre l’expérience comme réelle. La souffrance est donc transposée dans le corps et il peut en saigner. C’est une phase décisive, et elle ne laisse aucun autre choix que passer et s’élever ou sombrer dans la folie ou la mort.

Ceci devrait être en permanence conservé à l’esprit, les Premiers Maîtres ceux que vous trouvez au sein de la Hiérarchie, ont passé ces épreuves de leur vivant dans un Monde en semi-chaos ou dans le chaos, et y sont parvenus, bien que là le corps physique ait enduré les épreuves sans passer par l’illusion mentale. De nos jours, ceci est toujours vérifiable, mais le Monde a changé et il n’est plus de guerre pour que la chair retienne la nécessité d’évoluer, seule l’Histoire de ceux qui l’ont vécue reste, mais elle est juste choquante, non réelle pour celui qui l’étudie et pourra dire : « Non ! Plus jamais ça… » Cela reste du penser ou parler, et non une épreuve physique. C’est du désir camouflé, même si c’est beau et que tout est mis en oeuvre pour que ça n’ait plus lieu. Le geste sera entaché du désir et non désintéressé.

De ce sentiment restant dans l’épreuve, la personnalité du Disciple sera marquée, et elle lui ouvrira une approche des faiblesses de l’esprit qui est le sien. Si toutefois il s’en relève, dans le cas contraire, il aura passé et raté son brevet et comme beaucoup d’autres le repasseront un an plus tard ou dans une autre vie. Il a déjà atteint un point de non-retour, et la révolte n’est que passagère, au plus, le temps de l’incarnation. Il ne peut sombrer sur la voie de gauche, car celle-ci est la voie du matérialisme, et une fois encore elle n’est pas permanente. Là aussi une des particularités du sentier de gauche est de faire tomber le Disciple en épreuve, mais dans le seul but de le récupérer. Il y a une organisation subtile du sentier de gauche, et tant que le disciple n’a pas été présenté comme reçu dans le Coeur du Maître ou Hiérarchie, il leur est possible de l’attirer. Nous traiterons de cela plus en détail dans un futur chapitre. ...»

 

Logos – Lucifer à LM – page 153

 

 

 

Le passage qui suit tiré d'un ouvrage du Maître DK montre clairement les limites de sa propre autorité personnelle et la nécessité impérieuse qu'il y a à reconnaître par intuition l'autorité de son Âme :

 

«... Le Mirage de l'Autorité est un mirage de masse dans la plupart des cas. Il prend sa source dans la psychologie des masses ; il est une des indications que l'humanité en est encore au stade infantile où les hommes sont protégés contre eux-mêmes par certaines règles, certaines législations, certaines maximes qui ont force de loi, qui émanent du pouvoir de l'Etat, qui sont imposées par une oligarchie ou par un dictateur. Pour autant qu'on en puisse juger, cette situation limite les hommes à des formes de vie bien établies ; elle standardise leurs activités, enrégimentant leur vie et leurs travaux. Elle est imposée en exploitant le complexe de la peur qui est général en l'humanité à cette époque-ci ; cette peur est l'une des plus abondantes sources de mirages.

Nous pourrions sans doute et avec raison considérer la peur comme le germe de tout le mirage sur notre planète. La peur a été à l'origine des conditions qui ont permis au mirage de s'installer sur le plan astral, sans être responsable des illusions des niveaux mentaux de conscience.

 

Lorsque le mirage de l'autorité passe dans la conscience spirituelle de l'homme, il se produit une situation telle que celle des pires moments de l'Inquisition, où régnait l'autorité de l'Eglise, où l'accent était mis sur l'organisation, le gouvernement et la pénalité ; ou on avait affaire à l'autorité indiscutée d'un instructeur. Dans ses formes les plus élevées, nous avons la reconnaissance du droit de gouverner de l'Ange Solaire, âme ou égo. Entre ces deux extrêmes qui sont l'indice de l'état infantile de la race d'une part, et de la liberté se manifestant lors que l'humanité parvient à sa majorité et à la libération de l'âme d'autre part, se trouvent tous les genres de réactions intermédiaires. Pour illustrer ce point et mettre l'accent sur le mirage qui affecte le disciple et sur les problèmes qui le confrontent, que trouvons-nous ? Le disciple s'est quelque peu libéré de la domination d'un enseignement orthodoxe et de l'autorité d'un instructeur. Il est devenu indépendant de leur domination dans la mesure où il peut s'en rendre compte. Mais, connaissant sa propre faiblesse et l'attrait de la personnalité, il se méfie de soi-même et des systèmes de domination. Il apprend graduellement à ne dépendre que de lui-même, à prendre ses propres décisions, à découvrir la vérité par lui-même ; il apprend à choisir lui-même sa route.

 

Mais, comme tous ceux qui n'ont pas encore pris des initiations supérieures, il peut être séduit par sa propre liberté ; alors, automatiquement, il se lance dans le mirage de son idéal de liberté, idéal qu'il a créé lui-même. Il devient prisonnier de la liberté. Il rejette toute règle excepté celle qu'il appelle la "règle de sa propre âme" oubliant que le contact avec son âme est encore intermittent. Il revendique le droit de prendre seul ses décisions. Il se complaît dans la liberté récemment trouvée. Il oublie qu'ayant délaissé l'autorité exercée sur lui par l'enseignement et par l'instructeur, il lui faut maintenant apprendre à accepter l'autorité de son âme et du groupe d'âmes auquel il est affilié par son karma, son type de rayon, son propre choix et le caractère inévitable des effets de l'union totale. Il a renoncé à la direction d'une autre personne sur le Sentier ; ses yeux s'étant partiellement ouverts, il cherche maintenant à fouler le Sentier vers le but. Il oublie cependant qu'il foule le Sentier en union avec d'autres, qu'il existe certaines "Règles de la Route" qu'il lui faut apprendre et apprendre aussi en pleine harmonie avec les autres. Il a échangé la loi individuelle contre la loi de groupe, mais il ne la connaît pas telle qu'elle doit être connue. Il chemine seul, de son mieux, se glorifiant d'avoir atteint la liberté en se soustrayant à l'autorité. Il se promet à lui-même qu'il ne tolérera ni guide, ni autorité.

 

Ceux d'entre nous qui le regardent d'un niveau où la vision est plus claire le voient devenir de plus en plus plongé dans l'obscurité par le brouillard, par un mirage qui augmente peu à peu autour delui, tandis qu'il devient "prisonnier du brouillard de la liberté" et qu'il se délecte de ce qu'il considère comme son indépendance. Lorsque sa vision sera plus claire ; lorsque sa perception mentale se sera développée, il saura que la Loi du Groupe doit s'imposer à lui et s'imposera ; il saura que la règle de la nature inférieure ne fait que céder la place à la loi de l'âme qui est une règle de groupe, qui agit sous la loi de groupe. En luttant, le disciple s'est dégagé de la masse de ceux qui cherchent la Route et il est passé sur la Route elle-même. Il a donc devancé les masses, mais il n'est pas seul, même s'il le pense.

 

Il découvrira un jour les autres qui cheminent avec lui sur la même route et dont le nombre augmente au fur et à mesure qu'il progresse.

 

Cette règle de réciprocité, de reconnaissance, de travail et de service de groupe s'imposera à lui jusqu'à ce qu'il découvre qu'il est membre du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde, travaillant suivant les mêmes règles qui régissent leur activité. A mesure qu'il apprend à cheminer avec eux sur la Route, leurs motifs et les techniques de service qu'ils ont choisies pénétreront sa conscience. Tout naturellement, il commencera à se soumettre à ce rythme plus élevé, à accepter les lois qui régissent la vie et la conscience de groupe. Finalement, il entrera dans les lieux silencieux où demeurent les Maîtres de la Sagesse ; il travaillera avec eux au même rythme que le groupe, obéissant ainsi aux lois du royaume spirituel qui sont les lois subjectives de Dieu.

 

Souvent, le long de la Route, le disciple se révoltera contre l'autorité qui s'exerce sur lui et il retombera dans le mirage de sa prétendue liberté. On se libère de la domination de la personnalité. On se libère de la domination des personnalités, mais on ne se libère jamais de la Loi de Service et de la relation constante d'homme à homme et d'âme à âme.

Demeurer réellement libre, c'est demeurer dans la lumière limpide de l'âme qui est essentiellement conscience de groupe.

 

Par conséquent, si vous êtes assailli par l'inquiétude, désirant la possibilité de cheminer librement, ne voulant supporter aucune autorité, veillez à ne pas subir le mirage du désir d'être libéré de l'influence de votre groupe ; soyez bien sûr que vous ne cherchez pas, âme sensible, un moyen de fuir. J'emploie cette phrase dans le sens que lui donne la psychologie moderne. Posez-vous cette question : mon confort, la tranquillité de mes pensées ont-ils une si grande importance pour moi et pour les autres que j'estime pouvoir leur sacrifier l'intégrité de groupe pour les obtenir ? Le fait d'être intérieurement satisfait est-il une excuse suffisante pour retarder l'exécution des plans du groupe ? Car ces plans se trouveront certainement retardés.

 

Quelle que soit votre décision, elle constituera à son tour une décision "par autorité" avec toutes les réactions qui en résulteront sur le groupe.

Quelle est donc cette obéissance occulte dont on entend tellement parler, mes frères ? Ce n'est pas ce que prétendent de nombreux groupes occultes. Ce n'est pas la domination exercée par une organisation extérieure, consacrée à un prétendu travail occulte, ni les conditions imposées par certains instructeurs d'un rang quelconque. Ce n'est pas l'échange d'une prison constituée par un ensemble d'idées contre un autre ensemble d'idées, ayant peut-être une importance plus vaste. Une prison est une prison, que ce soit une minuscule cellule ou une grande île d'où l'on ne peut s'évader.

 

L'autorité à laquelle nous, les instructeurs sur le plan intérieur, répondons est double et, comme membres d'un groupe, vous commencez seulement à y réagir. A quoi réagissez-vous ?

 

1.

A la lente compréhension de la "lumière qui est au-delà", cette expression étant employée de manière symbolique. Dans son appel à l'individu, cette lumière varie et pourtant elle est UNE LUMIERE. Sa reconnaissance révèle de nouvelles lois, de nouvelles responsabilités, de nouveaux devoirs, de nouvelles obligations, de nouvelles relations avec les autres. Tout cela représente une domination d'autorité. Personne ne peut y échapper mais peut lui désobéir "temporairement" dans le temps et l'espace.

 

2.

A l'autorité des Règles de la Route qui s'imposent à celui qui passe du Sentier de Probation au Sentier de Discipulat.

Et cependant, il s'agit d'une ROUTE UNIQUE. Sur ce "sentier étroit comme la lame du rasoir", le disciple apprend à cheminer avec discipline, discrétion et absence de désir, en harmonie avec ses condisciples.

 

Quelles sont ces Règles de la Route ? Je vais vous endonner six parmi les plus simples, vous priant instamment de vous souvenir qu'elles ne sont pas imposées par l'autorité d'un Comité de Direction arbitraire tel qu'un groupe d'instructeurs ou l'instructeur d'un groupe (ce qui pourrait être moi, par exemple) ; elles sont l'expression de conditions qui sont sur le Sentier même. Elles portent la garantie de l'âme de l'homme ; elles sont le résultat de l'expérience de millions de pèlerins sur le Sentier.

Je vais vous donner ces six règles dans leur forme ancienne et symbolique, les traduisant de mon mieux, d'anciens manuscrits conservés dans la Salle de la Sagesse et qui sont à la disposition de tous les disciples sérieux tels que vous.

 

LES SIX REGLES DU SENTIER

(Les Règles de la Route)

 

1.

La Route est foulée dans la pleine lumière du jour projetée sur le Sentier par ceux qui connaissent et conduisent. Rien alors ne peut être caché et, à chaque tournant, l'homme doit faire face à lui-même.

 

2.

Sur la Route, ce qui est caché est révélé. Chacun voit et connaît la vilenie des autres. (Je ne trouve aucun autre terme mon frère, pour rendre cet ancien mot qui désigne la stupidité, la bassesse, la grossière ignorance et l'intérêt égoïste qui sont les caractéristiques dominantes de l'aspirant moyen). Et pourtant, malgré cette révélation, personne ne revient en arrière ni ne s'écarte des autres, ni ne faiblit sur la Route. La Route se poursuit dans le jour.

 

3.

Sur la Route, on ne chemine pas seul. Il n'y a ni précipitation, ni hâte. Et cependant, il n'y a pas de temps à perdre. Le sachant, le Pèlerin presse le pas ; il se trouve entouré de ses compagnons. Les uns accélèrent l'allure et il les suit. D'autres restent en arrière, il impose le rythme. Il ne voyage pas seul.

 

4.

Le Pèlerin doit éviter trois choses : porter une cagoule, un voile qui dissimule sa face aux regards des autres ; porter un pot d'eau contenant seulement ce qui lui est nécessaire ; porter sur l'épaule un bâton non recourbé sur le quel on ne peut s'appuyer.

 

5.

Chaque Pèlerin sur la Route doit emporter ce dont il a besoin : un vase contenant des braises, afin de réchauffer ses compagnons ; une lampe, afin qu'elle jette ses rayons sur son cœur et qu'elle montre à ses compagnons la nature de sa vie cachée ; une bourse contenant de l'or qu'il ne gaspille pas sur la Route, mais qu'il partage avec les autres ; un vase scellé dans lequel il transporte toutes ses aspirations pour les déposer aux pieds de Celui qui attend et l'accueillera à la porte.

 

6.

Le Pèlerin, cheminant sur la Route, doit garder l'oreille attentive, la main généreuse, la langue silencieuse, le cœur compatissant, la voix d'or, le pied rapide et l'œil ouvert qui voit la lumière. Il sait qu'il ne voyage pas seul. ...»

 

"Le mirage : problème mondial" – Extrait du Livre donné par le Maître DK à AAB – page 42

 

 

 

Samedi 7 Octobre 2017

Pleine Lune de la Balance + 2

 

Je vais à Kérizinen.

Une dame aussi est en chemin.

Sur place, je la rejoins.

Je remplis mon bidon.

Je me demande quand y aller, aller lui parler du Renouveau.

Puis j'y vais. Je m'asseaois auprès d'elle et, ne sachant absoluement pas par quoi commencer, je dis juste la vérité comme si elle tombai du ciel : "Qu'est-ce que cela vous ferai si je vous dis que Le Christ est là aujourd'hui ?" "Me croirez-vous ?".

L'énergie est lancé. Je suis consciemment uni à Christ en annoncant "la aujourd'hui". Je sens mon coeur s'activer.

Nous parlons de choses et d'autres. Nous parlons du futur. Elle est optimiste et ça me plaît.

Les personnes lumineuses ne sont pas fréquentes !

Il y a la Foi dans le futur, il y a l'amour. Son sourire en témoigne alors que nous parlons.

Je parle de la France, son futur. Je butte devant la difficulté à faire passer l'idée de la nécessité de se battre pour sauver la France. On en est là : SAUVER LA FRANCE DU CHRIST.

Je ressens beaucoup d'Amour en elle, au moins à l'égal de son manque de Force. Suis-je dure ? Je ne la connais pas, au fond.

L'Amour ne se sent pas que dans le creux du coeur et le rayonnement de joie. Il se manifeste par la Loi et la Justice : Le Rayon 7 du Maître Saint-Germain, celui de l'Ordre et du Rituel, de la Hiérarchisation équitable des rapports humains selon des Lois.

Un homme qui sait défendre sa nation envahie par une culture étrangère qui ne respecte pas ses lois fait preuve d'Amour.

L'Amour inclu la Justice.

Peu semblent le comprendre. L'Amour du Christ n'a d'égal que Sa Puissance à faire appliquer Sa Loi.

Mais le problème n'est pas tant dans la culture que dans son implication dans la politique de la France.

On dira que les armes ne sont pas sorties mais l'acte d'immigration - mot que l'état Français à a merveille réussi à rendre tabou - devrai être étudié de près.

Acte rendu légal par ceux qui règnent. Lisez CDF et le Maître Saint-Germain. Comparez avec les Français lucides. Voyez ce que dit Alain Wagner dans cette interview.

Le pire, c'est que le gouvernement français a donné son accord à la politique d'immigration et de modification de la culture dans le dos du peuple.

Il ne tient qu'a nous de bien nous informer, sous peine de rester des enfants jouant avec leur pelles pendant que les parents font la Loi.

- Pourquoi les gouvernements français ont donné leur accord à cette politique ?

- Quelle est la composition sociale des immigrants ? Et leur raison de faire l'effort de venir en Europe ?

- Ce qui est dit officiellement sur les immigrants, est-ce tout ? Dans les fait, ce déplacement d'hommes ne sert-il pas certains intêrets spécifiques et politiques qui échappe aux immigrants eux-même ?

Le mot migrant ne dit pas ce à quoi il se rapporte : une immigration massive. Mais le mot "immigration" comme "immigré" est passé dans l'inconscient français comme tabou, n'est-ce pas là l'oeuvre des diffuseurs de la Novlangue qui - par le language censé échanger des idées autour de la vérité et des faits - les masquent au contraire ?

Une rupture d'équilibre est une guerre larvée.

Les Français applaudissent pour certains, supposant que c'est comme cela que le principe d'Amour doit se manifester...

Ils ignorent tout de la Sévérité de la Loi d'Amour qui est aussi Justice.

La leçon est encore à apprendre.

Elle le sera.

Le Karma de nos dirigeant est colossale et entraîne avec lui, le peuple français car endormi dans leur refus d'affronter les tabous soigneusement mis en place.

 

Revenons sur ma jolie rencontre.

Cette dame a vraimant beaucoup d'Amour, elle rayonne. Elle a des principes a faire respecter et rien que pour ça elle pourrai saisir l'Epée de Michel ! Sa force décendrai sur elle si elle voulai faire respecter les principes qu'elle sent en elle.

Mais voilà, là aussi est ma faiblesse : je ne lui ai pas parlé de l'Epée ! Mon devoir me le commande : lui donner les armes ! Nous ne sommes pas d'accord sur tout, qu'importe j'aurai dû lui dire: "Appeler l'Epée de Michel dans votre combat ! Vous serez aidés !"

J'ai beaucoup à apprendre dans mes dialogues. Plus de force, plus de conviction. Encore.

Pour que Christ soit honnoré, Son Enseignement et Ses Principes appliqués et non bafoués, pour tout celà il faut la Force de l'Epée des Chevaliers.

 

Dimanche 8 Octobre 2017

Pleine Lune de la Balance + 3

 

Dans l'aube du dimanche, l'énergie est pure volonté d'engagement du Renouveau.

Energie qui dégage la voie.

Pure lumière blanche qui rayonne du coeur.

Plus que cela, flamboyante.

Non, Fulgurante.

Le coeur est un diamant brillant de mille feux.

Tout d'Amour et de ferme volonté à faire La volonté de Dieu-Le-Christ.

Elle explose la porte faisant maladroitement obstruction au Renouveau.

Elle impose le futur : ce qui cherche à être. Ce qui cherche à se manifester là dans le présent.

Ce qui Veux être, ce qui veux advenir.

Ce qui Doit advenir.

Ce qui sera !

Le Plan !

Alors, par analogie je pense au Christ qui prend en charge le troisième univers grâce à la Volonté que les Dieux Lui offrent sur Son propre niveau divin d'être.

 

 

Lundi 9 Octobre

 

L'Armure du Chevalier

Le chevalier se croit protégé sous sa lourde armure de métal froid.

Il obéit froidement.

A force, il se cristalise et ne peut plus évoluer.

Le Groupe est le bateau.

Soudain vient un coup de vent, le bateau tremble.

Ceux qui ont le coeur légé en rit.

Le chevalier d'acier est éjecté par dessus bord,

Engloutie dans la mer d'émotions.

Le poids de son armure le condamne à la noyade.

Par Amour pour Christ, on obéit, on le sert, on présente Son enseignement devant la masse incrédule.

Mais toujours le coeur légé.

Nu dans sa Foi en Christ, devant tous, on ne craint rien.

Son Bleu menteau d'Amour est Armure par excellence.

Elle ne part aucune balle.

Aucune arme.

Mais elle dissout les sarcasmes dans la Lumière Bleue de Dieu.

 

Jeudi 12

Pleine Lune de la Balance + 7

 

La Beauté des Sept Rayons

Poèmes sur les 7 Energies fondamentales.

 

Vendredi 13

Poèmes sur l'Engagement

Poèmes sur la libération de sa personnalité dans l'Engagement dans l'instant aux Ordres du Christ.